La maitrise du déficit énergétique autour du vêlage constitue un enjeu majeur de l’optimisation des performances de production et de reproduction chez les vaches laitières.
Le suivi des concentrations en β-OH (béta-hydroxybutyrate, l’un des corps cétoniques témoignant du déficit énergétique) permet de détecter les phases de déficit énergétique.
Une étude a exploité sur 2 ans les données fournies par des Herd Navigator (analyseurs de lait DeLaval) de 38 élevages néerlandais. Deux informations intéressantes ressortent :
- Le seuil d’alerte de cétose (valeur ≥ 0,08 mmol/l de lait), signant un début de déficit énergétique, est en moyenne déclenché au 8ème jour de lactation.
- Les vaches ayant les valeurs β-OH les plus élevées sont aussi celles dont l’intervalle vêlage-1ère chaleur est le plus élevé.
- L’intérêt du suivi individuel des β-OH est de corriger rapidement le déficit énergétique à l’échelle du troupeau, par la mise en œuvre de mesures à la fois préventives et curatives.
Source : Chin W., Journal of Dairy Science, 2024.
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